Hope's Requiem
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 Historique de Theodore Gibson

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Wara

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MessageSujet: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 19:42

Je m'appelle Théodore Gibson et je suis photographe en Californie. Je suis le deuxième enfant de mon père. Ma soeur était née d'un premier mariage mais sa mère est morte deux ans après.. Mon père a finit par se remarier et je suis venu au monde. Ainsi, je suis né le 7 octobre 1898, un jour de pluie.
J'ai grandi suivant le modèle du gosse normal. Je suis entré à l'école. Mes résultats étaient normaux, ni trop haut ni trop bas.
J'étais pas une gueule d'amour et le suis toujours pas. Ça a considérablement freiné mon développement social, quoi que je n'en ai jamais vraiment eu quelque chose à faire.
Les enfants de l'école s'amusaient bien avec moi. J'étais leur petit souffre douleur. C'est comme ça que je me suis retrouvé enfermé pendant deux jours entiers, dans un placard de l'école, attaché et bâillonné. Depuis je souffre d'une claustrophobie sévère. Mais les élèves qui m'avaient fait ça furent renvoyés.
Mes parents étaient plutôt inquiets, c'est pour ça qu'ils m'ont envoyé voir quelqu'un qui pouvait déterminer si j'avais un problème quelconque.
Il s'est avéré que j'avais rien, j'étais juste pas très ouvert. Le psy a fait remarquer à mes parents que j'aimais beaucoup les images et leurs a conseillé de m'offrir un appareil photo. Ça pouvait, selon lui, m'aider à m'ouvrir au monde.

C'est comme ça que j'ai eu mon premier appareil photo à l'age de 9 ans. Mon père m'a expliqué comment ça fonctionnait. Et j'ai fais mes premiers clichés. La majeure partie des photos était floue. J'avais pas l'habitude. Mais je me souviendrais toujours de ma première photo nette.
Elle m'a value une belle raclée de la part de mon père.
J'étais sorti dans le parc près de chez moi et c'est la que j'ai aperçu une corde accrochée à un arbre. Au bout de cette corde, un chat se balançait au gré du vent. Il avait été pendu je ne sais pas par qui. Affreux me direz vous, mais c'est quand j'ai vu qu'il avait été éventré que j'ai pu voir toute l'horreur de cette scène.
Je sais pas ce qui m'a poussé à faire ça. J'étais comme fasciné. C'est la première fois que je voyais un animal mort. La première fois que je voyais un être sans vie. Au lieu d'être effrayé comme n'importe qui d'autre, j'observais en silence. Mes mains ont saisis l'appareil, j'ai cadré, mon doigt a pressé le bouton et voilà, la photo était prise et je suis parti.
Quand mon père a vu cette photo, il a supposé que j'avais pendu et éventré ce chat. La colère l'a fait me frapper et j'ai été envoyé voir un psychologue, encore une fois. Mais malgré cette histoire, la photo est restée une passion pour moi. J'en ai fait ma carrière.

1914, j'ai 15 ans et une guerre a éclaté en Europe.
1917, j'ai 17 ans, mon père est envoyé à la guerre, moi je suis encore trop jeune.
1918, la guerre se termine un mois après mes dix huit ans. Mon père revient du front, il semble différent, comme vide.

Septembre 1919, je quitte la maison et l'État. Je supporte plus de voir mon père dans cet état.

J'ai beaucoup voyagé depuis cette époque. J'ai vu le sud, Mexique, Brésil, Chili, comme le nord, Minnesota, Dakota, Canada. Au nord comme au sud, il y avait toujours des meurtres et des boucheries. J'ai eu le droit à la révolte mexicaine, à divers oeuvres du ku klux klan, à des meurtriers par ci par la. Une fois j'ai photographié des gens dépecer vivant des animaux. Ironiquement le lendemain, je photographiais les restes d'un homme dévoré par un ours.
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MessageSujet: Re: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 19:44

Après quelques années de voyage, me voilà posé en Californie.
Les journaux me donnent souvent des contrats. Mes photos leurs plaisent, il faut croire. Pourtant je fais pas dans le joli joli. Un mari qui brûle sa femme, une mère qui découpe son fils, un petit jeune tabassé à mort, en plus de tous les autres massacres qui ont lieu un peu partout. Ça en devient presque une habitude. Pourtant j'arrive toujours à trouver des scènes de plus en plus horrible. C'est quand on pense avoir tout vu que quelque chose de pire nous arrive dessus. L'Homme n'a pas de limite à son imagination quant il s'agit de faire mal.


Mais j'ai pas d'opinion à donner. Ça me permet de faire de bonnes photos. Certaines personnes me traitent de fou quand je leur dis que je trouve mes photos belles. Mais en quoi un champs de fleurs est-il plus beau qu'un gamin dont les entrailles sont éparpillés sur le sol après la déflagration d'une grenade?
Faut pas se le cacher, si ça plaisait pas, j'aurais pas autant de contrats.

Un sujet était particulièrement intéressant, Le tueur de la ruelle de sang qu'ils l'appellent. Avec ce gars j'étais pas prêt de manquer de boulot. Il me permettait toujours de faire des photos sublimes. Je sais pas comment il fait mais j'aimerai pas que ça me tombe dessus, quoi que ça me permettrait de savoir comment il se débrouille avec ses victimes pour réussir des coups comme ça.

Vous me direz, c'est pas le seul tueur de la région. Doit y avoir quelques autres dégénérés, qui s'amusent aussi à tuer en série. Certains vident leurs victimes de leurs sang. C'est ce qui est arrivé au patron d'un petit journal ou j'ai bossé une fois. Ils doivent se prendre pour un genre de vampire ou je ne sais quoi. Cette idée me fait presque rire.
J'aime pas trop aller sur les lieux de ces crimes, il y a rien de bien pour faire une photo, juste un corps étendu sur le sol. D'accord j'en prend quand même mais je n'y vois aucun intérêt « artistique » dira-t-on.

J'ai toujours trouvé à la ville de L.A un certain intérêt. La fameuse ville des anges semblait être plutôt remplie de démons. Les disparitions, les enlèvements, les viols, les meurtres, cette ville était une vraie mine d'or photographique. De jour, le masque du citoyen modèle était arboré par presque tous, la nuit, c'était autre chose.
Les dealers et les prostituées affluaient depuis les bas quartiers et se répandaient le long des rues, s'approchant même parfois du quartier « chic » de la ville.
Je me souviens que les disparitions n'étaient pas rares, mais les nuit du 13 au 15 janvier, les chiffres ont battu les records. Des dizaines et des dizaines de personnes disparurent pendant cet intervalle pourtant très court. Des familles entières se volatilisèrent sans laisser de traces.
Ils ont sûrement été tués. Les politiques ont tout fait pour taire au mieux les disparitions. Pour ma part je suppose à une sorte de concours sanglant organisé par un gang quelconque. Ça aurait pas été une première.

Sur le vieux continent, Hitler avait monté son armée. Ses petits nazis lui obéissaient au doigt et à l'oeil. Une guerre pourrait éclater demain je n'en serais pas surpris. Ça n'en ferais qu'une de plus. La pub m'a vite appris que notre gouvernement se méfiait beaucoup de se qui se tramait en Europe. « Engagez-vous! », le nouveau slogan de la nation., L.A avait sa petite publicité bien à elle.
« Protégez vos familles du tueur de la ruelle de sang. Engagez vous et apportez la sécurité à votre foyer ».
Pas de foyer à protéger pour ma part, ma famille vit pas dans le coin. Aucun problème à l'horizon.
Et je vois très mal comment partir de son foyer pourrait le protèger.
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MessageSujet: Re: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 19:45

Un jour, ou plutôt une nuit, car tout se passe la nuit, j'ai obtenu certaines informations intéressantes. Dans une ville non loin d'ici, un petit groupe de personnes avait pénétré un camp militaire. Il fallait que je m'y rende. Des hommes abattus par l'armée, ça me donnerait des photos de grande qualité et nombre de journaux se les arracheraient.

Au volant de ma vieille voiture, je suis parti a toute blinde. En arrivant en ville, un cortège de voiture de police m'a coupé la route, je les ai donc suivi. Je suis arrivé devant la bibliothèque de la ville. Les portes avaient apparemment été arrachées, des voitures de police avaient été enfoncées.

J'attrapais mon appareil photo, quand une femme sortit de la bibliothèque, armée de deux pistolets.
Elle se mit à arroser de plomb la police et ma voiture se prit deux ou trois balles perdues. Je tourna rapidement dans une rue à l'abri, ouvris la porte à la volée et me précipita à l'intersection.
Le temps de m'exécuter, tous les policiers étaient à terre.
Je m'approcha rapidement, tous étaient morts. La femme était redoutable et avait sûrement des complices. Si elle avait abattu tous ces policiers mieux valait ne pas traîner. Je pris plusieurs photos. Certaines montrant des policiers morts, d'autres un plan global de la fusillade. Puis ni une ni deux je suis rentré.

Revenu chez moi, j'ai couru dans la chambre noire, développer les photos. J'ai pris les meilleures et j'ai appelé certains journaux.
Après quelques affaires j'ai livré les photos et me suis fait un bon paquet de fric.

Y'a pas à dire, la mort rapporte bien.


Quelques jours après les événements, j'ai décidé d'acheter un nouvel appareil photo. L'autre m'avait suivi pendant des années mais il rendait l'âme, le pauvre vieux. Triste sort pour mon compagnon que la poubelle, alors je l'ai gardé sur une étagère. Son remplaçant a intérêt d'être costaud, mais je pense avoir bien choisit à la boutique.

Je suis passé par la plage, histoire de faire quelques clichés voir de quoi était capable l'engin. Derrière moi j'ai soudain entendu, de grands rires. Je me suis retourné pour voir ce qui se passait et j'ai vu un groupe d'hommes qui s'approchait de moi. L'occasion d'essayer mon appareil se présentait et je leur ai donc demandé si je pouvais les prendre en photo. C'est en m'approchant d'eux que j'ai commencé à ressentir de l'angoisse. Apparemment c'était un groupe de motards. Ils avaient pour nom les Blood Road. J'avais vécu des trucs pires que ça alors pourquoi je me sentais aussi mal?
Deux des motards ont commencé à se battre derrière. J'observais rapidement chacun des individus. Ils dégageaient tous des impressions très différentes. L'un d'eux était très chic, bien coiffé, bien habillé et tout le reste. Un autre semblait être une grosse brute. Il me semblait aussi avoir vu dans l'eau que l'un d'eux n'avait pas de reflet mais j'avais sûrement du halluciner à cause de la tension. J'ai vraiment pris peur quand j'ai vu qu'un des hommes avait deux bouches, avant de me dire que c'était sûrement un masque très réussi.

Pendant mon observation, le type qui semblait être une brute me donna une « petite » tape sur l'épaule qui me fit tomber par terre. Les motards rigolèrent tandis que la brute me demanda ce que j'attendais pour prendre mes photos. Ils me demandèrent de prendre les deux bagarreurs, ce que je fis avec assez d'enthousiasme d'ailleurs.
Les photos finies, je me suis rendu compte qu'il ne restait sur la plage que les deux combattants, le type chic et moi.

Le type s'appelait James Hitburg. Il voulait avoir les photos tout de suite alors je l'ai invité chez moi pour développer les photos. Le contrarier me semblait être une très mauvaise idée.
Une fois chez moi je lui proposais à boire, mais il déclina l'invitation prétendant qu'il boirait suffisamment plus tard.

Je m'isolais dans la chambre noire et développais mes photos. Je les suspendais au fil traversant la pièce pour les faire sécher et les contemplais. C'était de bonnes photos, mais en observant les deux combattants dessus, je vis que l'un avait dans sa main gauche, son bras droit qui avait été arraché.

James m'avait rejoins dans la chambre noire et après une rapide discussion, il sortis un pistolet qu'il pointa sur moi puis sur son bras. Il tira un coup de feu et m'exhiba son bras. Le sang ne coulait pas.
Puis il tira dans mon bras, là le sang coula.

« Alors à ton avis que sommes nous? Si tu te trompe, je te tue » m'a t il dit.

La douleur était horrible, mais ma vie était en jeu. J'analysais les photos et James. Tout me portait à croire qu'ils étaient des vampires, mais c'était bien trop ridicule. Et pourtant...

« Vous êtes... des vampires ?
 Exact »
C'est avec un grand sourire qu'il s'abattit sur moi et c'est en cette nuit du 25 mars 1939 que je suis mort.
A trop côtoyer la mort, on finit par la trouver. Comme on dit à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler.
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MessageSujet: Re: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeSam 20 Juin 2009 - 19:46

Mais pour ma part, la mort n'a pas été la fin. Je me suis réveillé. Ce fut une surprise d'abord et le choc m'a empêché de me rendre compte tout de suite ou j'étais.
Impossible de lever une jambe, mes bras pouvaient à peine bouger. Il faisait noir. J'essayais de me relever mais ma tête cogna contre une paroi. Je tâtonnais mon corps et trouva mon appareil photo. Je mis le flash, pris une photo. La lumière me révéla tout de l'endroit ou j'étais, dans un cercueil.
J'étais enfermé. Ma claustrophobie remontait, c'était intenable. Je redevenais le petit garçon enfermé dans un placard. Il fallait que je sorte.
Mon souffle était court, impossible de crier. Alors je frappais de toutes mes forces contre la paroi face à moi. J'entendais une succession de craquements mais la paroi ne semblait pas bouger.
C'est alors qu'inconsciemment je découvris la puissance des vampires. Mon sang semblait s'agitait dans mes muscles. Mes coups devinrent plus puissants. Un de mes bras sortit de terre. Le reste du corps ne tarda pas à suivre.

La soif me brûlait de l'intérieur. Je n'avais pas pris conscience de ma nouvelle nature, je ne comprenais pas encore pourquoi je voulais du sang. J'étais comme en transe, je ne me contrôlais plus vraiment.
Autour de moi, ils y avaient les membres des blood road. James et un autre discutaient, apparemment James avait gagné un pari. Puis il se tourna vers moi et me dit:

« On a cherché quelques infos sur toi et il paraissait que tu avait une demi soeur qui habitait pas loin. Alors on te la ramener pour vos retrouvailles. »

Je n'avais pas compris un mot de ce qu'il disait. Je voulais juste du sang. Les motards s'écartèrent et me laissèrent voir ma demi soeur, attachée sur une chaise, bâillonnée. Elle pleurait et était sûrement terrifiée. Pourtant tout cela n'avait pas d'importance à mes yeux en cet instant. Tout ce qui comptait c'était qu'elle était remplie de sang frais.
Je me jeta sur elle, la déchiquetant de mes nouveaux crocs. Mes mains plongèrent dans son abdomen et en retirèrent des organes. Je m'abreuvais de son sang dans une boucherie dont l'horreur laisserait n'importe quel humain traumatisé.
Une fois terminé, je sortais de ma frénésie et réalisais ce que j'avais fait. Ils m'avaient fait dévorer ma demi soeur, ils avaient pris plaisir à regarder. J'étais son meurtrier. On avait fait de moi un vampire... Dans un long cri de douleur, j'essayais de serrer ce qui restait de ma soeur dans mes bras.

Malgré toute la haine que je ressentais. Je ne pouvais pas attaqué ces gens. Il fallait que j'apprenne à contrôler ma nouvelle nature.

Mon créateur me regarda et me dit:

« Suis moi, je vais t'apprendre. »

Et je l'ai suivi.

En une nuit il m'expliqua ce que je devais savoir sur le monde des vampires. Le Sabbat, la Camarilla nos ennemis, la hiérarchie, mes pouvoirs. Il m'a parlé de tout ce dont j'avais besoin pour survivre dans le monde de la nuit.

La nuit suivante, il me parla du nouvel archevêque. Mon sire et son gang voulaient lui rendre une petite visite pour voir s'il méritait vraiment son titre. J'ai appris à leur dépend qu'il le méritait largement.

Nous étions arrivés devant la chapelle de l'archevêque. Les douze motos du gang étaient alignées devant le grand bâtiment noir. Je ressentais une étrange angoisse en approchant de la porte.
On me donna un couteau au cas ou et le bruhjat du gang s'avança devant la grande porte pour l'ouvrir. Malgré sa force celui ci a vite eu besoin de l'aide du tsimice pour parvenir à l'ouvrir.
Derrière la porte, telle une barricade, des cadavres s'empilaient. Ce qui expliqua la difficulté à ouvrir la porte.
Dans le grand bâtiment, mis à part les cadavres, il n'y avait personne. Tous, nous nous miment à avancer quand la porte se referma.
Dans de grands cris, certains membres du gang disparaissaient on ne sait comment. Du plafond tombaient de grandes tentacules noires, qui saisirent un à un tous les vampires qui étaient entrés en ce lieu sans qu'aucun ne puisse se défendre.
Pris de panique, je fonçais vers la porte, essayant en vain de l'ouvrir. Puis le silence se fit. Je me retournais et je rencontrais l'archevêque. Il dégageait une aura menaçante à laquelle s'ajoutait ses yeux rouge qui semblaient plus être des nuages brumeux que des yeux.

J'étais intimidé, effrayé. Il avait tué tous ceux avec qui j'étais venu. J'avais échappé aux griffes de la mort quelques nuits plus tôt et elle se tenait en face de moi en réclament son dû.

Mais contrairement à ce que je pensais, l'archevêque ne me tua pas. Il me donna l'adresse d'une meute chez qui je devais me rendre, Les Artistes du Sang.
Il se retourna et parti en direction du fond de la grande basilique. Une forme noire s'éleva derrière lui et me fixa avec les mêmes yeux rouge brumeux. D'un geste, la forme noire fit ouvrir la porte et m'engagea à me retirer. Ce que je fis immédiatement.

Je pris l'une des motos laissée là par le défunt gang et pris la route en direction de l'hôtel Ambassador, chapelle des Artiste du Sang.
Je me rangeais dans une ruelle sombre quand une voix m'interpella.
Il s'agissait d'un nosferatu nommé ou surnommé Titi. Celui-ci me proposa de me faire des papiers pour ma nouvelle moto en échange d'un petit paiement.
Je lui proposa donc en échange les onze autre motos devant chez l'archevêque. De cette manière je débarrassais le jardin de son excellence, pensant que c'était sûrement une mauvaise idée de laisser les motos traîner là.
Dans un ricanement le nosferatu accepta en se moquant de mon sens des affaires. Il est vrai que chacune de ces motos devaient bien valoir dans les 50 000 dollars mais je n'en avais rien à faire.
J'étais arrivé à destination et je rencontrais les Artistes du Sang.
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MessageSujet: Re: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeVen 6 Nov 2009 - 18:56

J'entrais dans l'hôtel Ambassador et demanda à voir le ductus de ma future meute.
Cullen est rapidement descendu à ma rencontre, suivit de ses compagnons.
Ils avaient pour mission de chasser un lupin. D'après ma maigre connaissance sur le sujet, il suffisait de tirer une balle en argent sur la bête pour l'abattre. Le ductus me montra sa désapprobation en m'enfonçant la tête dans la table.
En plus de cela, il m'a vite affublé du surnom « Le moche ». Ça commençait bien...
Mais Jonathan, le prêtre Tzimisce de la meute, me donna la certitude que si je survivais à la mission, je serais un membre à part entière de la meute.

Premier objectif, obtenir des informations sur le loup garou à abattre. Demandant conseil autour de moi, Gina la toréador anti tribu de la meute, m'a dirigé vers l'évêque de ma race. Je l'ai trouvé dans un casino de la ville. J'ai rencontré une personne intéressante du nom de bouboule, monstruosité difforme de 2m50, qui abattit son bras droit sur mon visage. Après j'ai rencontré l'évêque, occupé à faire bouillir quelqu'un dans un gros chaudron. Celui-ci avait un petit problème avec l'évêque Lasombra à propos d'un titre de propriété. Si on lui ramenait le papier, il nous donnerait des infos à propos de notre cible.
A l'aide de Gina et Gabriel, nous avons réussi à récupérer le titre de propriété de justesse. Les capacités de Gina nous ont sauvé la peau cette nuit là. L'évêque nous a poursuivit à la sortie de sa demeure mais il ne put nous reconnaître. On s'en était tiré.

On a ramené le papier à l'évêque. Ce dernier nous remit un dossier sur notre cible. Apparemment c'était le Shaman de la meute de lupins. Pas un guerrier mais ca n'était pas pour autant une cible facile. Maitrisant la magie de sa race, il serait difficile de l'abattre. Pire encore, il serait protégé par d'autre loups garou.

Alors qu'on cherchait un moyen de vaincre le loup garou, les Chasseurs de têtes, la meute adverse, vint nous proposer un petit pari. Une petite partie de Black Jack. Si on gagnait, ils nous indiquerait ou se fournir des armes pour battre le lupin. Si on perdait on devrait leur verser une somme assez imposante, qui ne sembla pourtant pas effrayer le compte en banque de Denethys.
Il s'avéra que le Ravnos de la meute adverse trichait. Nous avons donc gagné l'adresse d'un certain Mike Thunder. Ce dernier nous procura un tout nouvel arsenal. J'acquis entre autre une grande épée en argent. Rien ne semblait pouvoir la briser.
Nous étions parés pour affronter le Caern lupin.

Nous nous rendîmes à la lisière de la forêt ou ils se terraient. Un garde forestier montait la garde. Un humain séduit par Denethys nous accompagnait. Cette dernière et Cullen allèrent voir le garde frontière et lui posèrent de nombreuses questions, usant certainement de leur pouvoirs vampiriques. Il sembla vite que les loups garou se dirigeaient dans notre direction. Un peu pris de court, nous avons tué le garde frontière, mis dans la jeep, répandu un peu de notre sang dessus et ordonné à l'humain de partir faire diversion.
Nous partîmes vers la clairière en courant tandis que Gina nous abandonnait. Arrivés à la clairière, le Shaman était en train de prendre sa forme lupine. Cinq autres bêtes arrivèrent derrière nous. Nous étions cernés. Pourtant une aide inattendue parvint. Sous la forme d'une grosse tache d'ombre traversant la clairière, avançant vers nous puis se plaçant entre les cinq loups garou et nous, l'Archevêque vint se battre contre les loups garou qui gênaient le bon déroulement du jeu.
Créant des clones d'ombre, il était presque plus terrifiant que les loups garou.

Nous remettant de nos émotions, nous fonçâmes vers le Shaman. Je fus le premier sur notre cible. De ma nouvelle épée, j'entaillais sa chair mais il eut tôt fait de me repousser, m'arrachant au passage le bras droit. Jonathan sauta ensuite sur lui, plantant ses griffes d'os dans la poitrine du lupin. Mais les os ne lui firent pas le moindre mal et il déchira le Tzimisce en deux sans effort. La ventrue anti tribu arriva et trancha le loup garou de son sabre. Le ductus saisit mon bras qui serrait encore l'épée d'argent et entailla à son tour la cible. Reibbs, quant à lui,lui tirait dessus. Nos efforts combinés eurent raison du Shaman. Mais le combat n'était pas fini. L'alpha de la meute nous fonçait dessus. Gina apparut soudain devant lui mais elle fut découpé par le chef lupin sans qu'aucun de nous ne vit quoi que ce soit.
L'archevêque vint nous informer qu'il le retarderait. Sans demander notre reste nous sommes partis, emportant avec nous le cadavre du lupin.
De grosses colonnes de feu fusaient à travers la foret. Nous réussîmes pourtant à sortir de la foret.

Il s'avéra que l'alpha était la cible des Chasseurs de têtes mais ils n'avaient pas pu se payer les armes qu'ils leur auraient fallu pour cette bataille. Seul le Ravnos survécut à la bataille grâce à ses petits tours.
Dans cette bataille nous avions perdu deux vampires mais la victoire était notre. Quant à moi, j'étais désormais membre des Artistes du Sang.
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MessageSujet: Re: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeDim 13 Déc 2009 - 14:02

L'évêque Tzimisce Andrew Dawson nous avait récupéré dans une fourgonnette. Il nous félicita brièvement et semblait ravi par notre prise. Lévêque déposa la meute à l'hôtel Ambassador mais m'emmena avec lui à cause de mon bras arraché. Il allait me « réparer » tout ça.
Par la suite je devins le disciple de son excellence Dawson. Il m'appris les secrets de la vicissitude. M'éclaira sur les divers bienfaits des transformations et les avantages pratique lors de combats.
C'était un très grand honneur de travailler avec lui.

J'appris énormément de choses sur le potentiel de la chair et des os. Maitre Dawson réalisait de véritables œuvres d'art. Presque toute sa bâtisse m'était autorisé mais je n'avais pas accès à tout bien entendu. Ses expériences les plus... élaborées.. étaient tenues loin de mon regard de novice.
Je fréquentais très peu ma nouvelle meute, étant toujours affairé à assister l'évêque Tzimisce.
Cullen était parti je ne sais ou, Dehlia avait des ennuis avec le monde humain. Son immeuble et sa fortune s'en trouvaient menacés mais peu importe, qu'elle se débrouille.

J'étais devenu le prêtre de la meute et de ce fait il me fallait apprendre les différents rituels du Sabbat. L'évêque Dawson me fit l'honneur d'ajouter à ma formation l'étude de ces différents rites.

Mon nouveau savoir me permis d'organiser le rituel du vinculum dans ma meute afin de nous lier par le sang. Ce petit événement nous autorisa une petite détente avant d'affronter nos adversaires, les combattants de l'épée.

La nuit du combat venue, il s'avéra que cet affrontement se ferait en duel. Gabriel affrontait un ventru anti tribu. Dehlia combattait un gangrel anti tribu. Le ductus quant à lui s'occupait du Lasombra de l'autre équipe et pour ma part j'allais affronter un Tzimisce.

Mon adversaire fut vite vaincu. J'allais beaucoup plus vite que lui grâce à mes pouvoirs de Toréador anti tribu. La danse fut courte mais intense. Me fonçant dessus tête baissée, il tenta de m'empaler avec une multitude d'os sortis de sa poitrine. Il ne rencontra que le tranchant de mon épée. Il persévéra cependant et réussi à m'asséner un coup de poing armé de pointes. Mon revolver finit le travail en lui remplissant la panse de plomb.

Mon adversaire au sol j'attendis la fin des combats.

Notre meute gagna sur une égalité. Il s'avérait que le Lasombra de l'autre équipe était un sergent de la main noire et il avait vaincu notre ductus en lui envoyant un morceau imposant de bâtiment en plein visage.

La dernière manche des jeux nous opposait aux ailes noires. Le Ravnos des chasseurs de têtes les avaient rejoint tandis que de notre coté un Nosferatu assez étrange nommé John avait intégré notre meute.
Le combat fut ardu Reibbs réussit l'exploit de dévier une grenade avec une aiguille ce qui me sauva la peau. Le prêtre des ailes noires nous força à nous battre les uns contre les autres avec sa domination et le ductus nous balançait diverses armes nous empêchant de l'atteindre.

Nous avons cependant gagné en forçant le Brujah, dernier de sa meute debout, à abandonner.

Ainsi nous avons gagné les jeux. Nos deux meutes complètement rassasiés de sang, notre joie fut de courte durée en voyant des hordes d'anarchs nous foncer dessus. Mon maitre prit sa forme monstrueuse mais même comme ca nos chances restaient infime. C'est alors qu'une ombre noire qui nous sembla étonnement familière apparut sur le sol. L'archevêque apparut et activa une magie qui dépassait de loin mes maigres connaissances de l'occulte. Cependant j'en ressentis vite les effets.

Jamais je ne m'étais senti aussi puissant et apparemment il en allait de même pour tous les autres.
Le carnage débuta mais les victimes furent de l'autre camp. De la chair à canon, aucune puissance, les anarchs étaient simplement nombreux et des humains gonflaient leurs rangs mais tous sans exceptions tombaient comme des mouches.

Je fis pleuvoir du sang et de la chair. Mon épée taillait, tranchait, amputait. Les cris de douleur, l'odeur du sang, la peur sur les visages des futurs cadavres. Tout cela emplissait mon corps d'une joie indescriptible. Alors que plus tôt j'étais effrayé par le nombre. J'étais maintenant déçu qu'ils soient si peu nombreux. Empêchant mon extase de durer plus longtemps.

A la fin de la boucherie, alors que les viscères de nos ennemis se répandaient sur le sol, Gabriel découvrit la seule victime de notre camp.
Mon maitre, l'évêque Dawson, avait été transpercé en plein coeur alors qu'il était dans sa forme de monstre.

L'archevêque nous appela à lui et nous devînmes sa meute personnelle. Il nous dit que nous ne prendrions nos ordres que de lui désormais et que personne à part lui n'avait ce droit.
C'était un immense honneur mais qui nous inspira le même sentiment que de plonger dans une eau glacée. Notre mission était désormais de retrouver Hannibal et de le livrer à notre maitre.

Cette mission ne serait pas facile et il nous faudrait devenir plus fort que nous l'étions maintenant pour pouvoir l'accomplir vu comment Hannibal se jouait de nous sans cesse.
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MessageSujet: Re: Historique de Theodore Gibson   Historique de Theodore Gibson Icon_minitimeMar 15 Déc 2009 - 13:24

Des mois avaient passé sans que rien ne se passe réellement.

Nous avions déménagé dans une petite bâtisse catholique à coté de la basilique de l'archevêque aux ordres de ce dernier. L'hôtel de Dehlia ayant été réquisitionné par l'armée américaine.
J'eus droit au sous-sol. Celui ci avait été aménagé pour me permettre de m'exercer à l'art des Tzimisces.

Une nuit, son excellence Einhart me fit demandé. Je ne chercha donc pas à le faire patienté et me présenta immédiatement chez lui.

Le prêtre qui se vantait de pouvoir bannir le mal de Los Angeles m'accueillit et me conduit auprès de notre maitre, l'archevêque.
Après une brève conversation, l'archevêque m'informa qu'il comptait m'initier à ce qu'il appelait la voie de la métamorphose. Cependant ce n'était pas une voie qu'il connaissait particulièrement alors il m'avait fait venir un instructeur, le Priscus Sasha Vykos. Mais avant de le rencontrer je devais lui préparer quelques travaux en y mettant tout mon talent.
L'archevêque voulut voir si j'étais digne de rencontrer le Grand Maitre Vykos et donc me fit passer une épreuve.

Je devais transformer deux humains devant ses yeux pour voir à quel résultat j'arrivais. L'idée en elle même ne m'inquiétais pas. Mon humanité resurgit pourtant soudainement en voyant que les deux humains sur lesquels je devais m'affairer étaient mes parents. Sur le moment, à mon grand dam, je ne pouvais pas obéir à l'archevêque. Cela m'a valu de me faire frapper, d'être projeter au centre d'un cercle magique qui s'illumina de vert quand je me releva. D'instinct je sentis que je ne devais pas bouger malheureusement mon pied droit recula de lui même et je me sentis bruler de l'intérieur.

Après avoir compris que je ne pouvais pas me déroger et afin d'éviter à mes parents une éternité de souffrance auprès de l'archevêque, je commença ma manipulation.
Fusionner les corps de mes parents me répugna au départ puis la passion des Tzimisces prit le dessus. Passant outre mes sentiments humains je parvins à faire une créature grotesque complètement écervelée.
« Tu aurai fais montre de tant de faiblesse devant Vykos, tu serais déjà mort. Tu n'es plus un faible humain. »
Voici quelles furent les paroles de son excellence Einhart et je savais que je devais m'y tenir.
Les restes de mon humanité passé furent détruit par cette dernière transformation.

Afin de satisfaire le Grand Maitre Vykos, son excellence me donna une liste de matière première à utiliser pour mes expériences. 10 hommes, 5 femmes, 10 animaux, 5 vampires et en bonus un lupin si j'arrivais à m'en fournir.

Je passa deux mois acharnés à travailler mes œuvres. Aller chercher de la matière première était ma seule raison de sortir. L'imagination dont je fis preuve me surpris moi même. Jamais je n'aurai imaginer, en pathétique humain, à un canapé fait d'os et de chair humaine ou encore un loup-garou à tête de taureau. J'étais fier de mon travail mais je décida quand même de confectionner une canne faite d'os et de perles de sang pour le Priscus.

Mon enseignement se ferait en une nuit dans un hangar du futur aéroport. J'exposa mes créations à l'endroit prévu et attendis l'arrivée de mon « enseignant ». Une fois arrivé il jugea mes créations, y trouva plusieurs défauts mais fut apparemment ravi par l'inventivité dont j'avais fait montre.
La canne lui plu aussi beaucoup.

Après son examen, il s'approcha de moi et m'expliqua le contenu de ma formation.

D'abord il me ferait passer un petit test pour voir si je pouvais rester sans bouger, puis il me transformerai et enfin je devrais reprendre une forme humaine et pouvoir reprendre la forme qu'il m'avait donner.

Après ses explications, le Grand Maitre Vykos fit apparaître dans sa main une énorme boule de feu.
La bête en moi voulut courir mais par ma volonté je parvins à ne pas bouger. J'avais réussi le premier test

Content, le Priscus fit venir son assistant qui installa un grand fauteuil étrange, une multitude d'outils et un grand miroir sur pied.
Le Grand Maitre fut cependant confus en découvrant mon absence de reflet alors que je n'appartenais pas à la famille des Lasombra.
A défaut son assistant peindrai un portrait du résultat.

La transformation fut extrêmement douloureuse. Chacun de mes membres fut tranché, les organes inutiles enlevés, mes os remodelés, renforcés, ma colonne vertébrale fut brisée pour être remodelée.
Une fois je n'ai pu contenir la bête en moi mais le Priscus l'avait présenti et la renvoya rapidement au fond de moi même d'un coup de croc.

Au final je mesurais près de 3 mètres, pesais près de 200 kilos et n'avais plus rien d'humain. J'étais une véritable monstruosité, mais j'étais tellement plus fort et résistant comme cela.

Je passa avec succès la dernière épreuve en réadoptant une apparence humaine. Je n'étais cependant plus le même. Autant sur le point de vue physique que psychologique.
Cette transformation n'avait pas qu'affecter mon corps mais aussi mon âme.
Je voyais désormais le monde d'une toute autre façon. Je m'étais ouvert à la voie de la métamorphose. C'était comme une sorte d'illumination. Et je n'entrevoyais que le début du nouveau chemin qui s'ouvrait devant moi.

Le Grand Maitre Vykos, satisfait par son travail, ne perdit pas plus de temps avec un vampire tel que moi et parti quelques minutes plus tard. Quant à moi je retourna dans ma cave, réalisant l'ampleur de ma stupidité lorsque j'éprouvais encore ne serait-ce qu'une once d'humanité.
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